La guerre oubliée en Birmanie
La guerre oubliée en Birmanie
Rappel du contexte
Environ 740.000 Rohingyas musulmans avaient fui la Birmanie pour le Bangladesh en 2017 pour échapper à une répression militaire massive. Ils avaient rejoint les quelque 200.000 réfugiés vivant déjà dans le district bangladais frontalier de Cox’s Bazar (sud-est).
Actuellement, 600 000 Rohingyas encore présents en Birmanie sont menacés de génocide. La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné en janvier à la Birmanie de prendre “toutes les mesures en son pouvoir” pour prévenir un éventuel génocide à l’encontre de cette minorité musulmane.
Les combats se poursuivent
Les séparatistes musulmans Rohingyas poursuivent actuellement leur rébellion, et dans l’ouest du pays les Etats birmans de Rakhine (aussi appelé Arakan) et de Chin sont en proie à des combats entre militaires birmans et rebelles de l’Armée d’Arakan (cette armée compte environ 20 000 hommes, fait du racket et du trafic).
Depuis un an et demi, les combats se sont intensifiés entre les rebelles d’Arakan et les militaires birmans, faisant des dizaines de morts parmi la population et causant la fuite de plus de 90 000 civils, selon une organisation locale.
Et la guérilla a multiplié les enlèvements.